« Il n’y a pas d’Art sans Ivresse » disait Nietzsche. L’Ivresse accompagne en effet tous les grands désirs et toutes les grandes émotions. Nombreux sont les écrivains ou les artistes ayant eu recours aux paradis artificiels pour nourrir leur créativité et fuir une conformité ennuyeuse. Dans cette quête de l’état second, « les Ivresses » transcendent le concept utilitaire de l’objet et réalisent avec l’accumulation d’objets déformés et repensés, une sculpture multiforme où la lumière joue, se reflète sur les facettes taillées, s’adoucit sur le velours des surfaces sablées. Chacune d’elles se veulent différentes par leur forme, leur couleur, leur taille ou leur technique, créant ainsi un dialogue et une harmonie d’ensemble, créateurs d’instants d’Ivresse sensorielle. Alors comme disait si bien Baudelaire, « Il est l’heure de s’enivrer ! …enivrez-vous, enivrez-vous ! De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Pourvu qu’on ait l’Ivresse !»